PRESENTATION DE LA REVUE

Lors de la rencontre de Kodjoboué du 22 au 23 janvier 2011, lors de la discussion sur les célébrations des 10 ans de l’Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus (ITCJ), le père Paul Béré, sj, a suggéré la création d’une revue des professeurs en préparation du colloque qui était censé marquer ledit anniversaire. Cette revue des professeurs servirait à appuyer selon ses dires, le pôle de recherche de l’ITCJ. Cette proposition a fait l’objet d’échanges plus approfondis entre les professeurs permanents de l’ITCJ. Le Père Yvon Elenga, sj, recteur de l’ITCJ a posé un certain nombre de préalables auxquels les professeurs permanents présents ont répondu. Les questions principales étaient : (1) la périodicité (le père Elenga avait suggéré qu’elle soit semestrielle) ; (2) une orientation claire et un nom ; (3) l’exigence d’originalité de la revue ; (4) être une vitrine pour l’Institut. Le projet est confié à Paul Béré, sj, et Bienvenu Mayemba, sj. La revue des étudiants Akwaba était déjà fonctionnelle depuis janvier 2009. Si la date de lancement était prévue pour janvier 2012, ce n’est finalement qu’en mars 2013 que le premier numéro sera publié sous la houlette de Paul Béré, premier rédacteur en chef. La revue prendra le nom de Kanien tiré des langues akans parlées en Côte d’Ivoire et au Ghana et qui signifie « lampe » ou « lumière ». Le premier éditorial donne déjà une orientation générale de la jeune revue : « La revue Kanien sera attentive aux évènements sociaux et ecclésiaux pour les décrypter et les traduire dans les catégories aussi bien de la raison tout court, que de celle confessante ». Le ton était lancé et la revue n’a pas dévié de cet objectif. Les articles sont venus du monde de la théologie, des sciences religieuses, que de la philosophie et les sciences politiques pour ne citer que celles-là. Et les auteurs aussi bien que les évaluateurs sont de divers horizons. En 2015, le père Rodrigue Naortangar, sj, s’adjoint au père Béré et finira par assumer la direction de la revue jusqu’en janvier 2019 date où les père Mben Joseph Loïc, sj, et Michel Istas, sj, prendront le relai. Entretemps, la revue va adopter une orientation interculturelle en 2016 à la suite de l’Institut qui l’avait déjà fait en 2014. Un signe de cette ouverture interculturelle, le bilinguisme de la revue, qui publie des articles en français et en anglais. Précisons que depuis 2022, la revue est présente sur Atla qui est la plus grande base de données mondiale de publications sur les questions religieuses. Ceci montre que la revue s’est arrimée à l’époque numérique dans laquelle nous vivons.