Résumé :
L’oppression et la corruption dans l’arène politique sont les seuls vices que Qohéleth analyse en détail dans son livre. Dans huit passages distincts (3,16-17; 4,1-3; 4,13-16; 5,7-8; 7,6-9; 8,1-8; 8,9–9,6; 9,13–10,20), il examine l’utilisation abusive et oppressive du pouvoir politique sur les pauvres, les impuissants et les sans-voix (4,1 ; 9,14). Analysés et comparés, ces passages offrent une vision cohérente sur l’autorité politique et la vie sous cette autorité et que cette étude voudrait présenter, mais sous l’angle de l’oppression et de la corruption. Elle affirme par conséquent que tout exercice du pouvoir politique qui ne respecte pas la dignité humaine n’est pas seulement une aberration, mais un mal oppressif (4,1-2 ; 8,9). Pour parvenir à une vie tranquille et épanouie et à une fin paisible, cette attitude d’oppression politique doit être remplacée par une attitude révérencieuse (8,11-13). En outre, ceux qui perpétuent des systèmes politiques oppressifs doivent tirer des leçons de l’ironie et des énigmes de la vie – rien ni aucune condition présente dans la vie n’est permanente (7,2 ; 10,6-8), car tout est heḇel (transcient, transitoire, temporaire). Enfin, cette étude voudrait par l’analyse de trois textes (Qoh 3,16-17; 4,1-3; 8,2-4) non seulement cerner la conception qohélethienne du pouvoir politique, mais surtout dégager l’attitude idoine à avoir aujourd’hui face à un pouvoir oppresseur, corrompu et corrupteur (8,2-5; 10,20).
Les larmes des opprimés. Oppression politique et corruption chez Qohéleth : Une analyse de Qoh 3,16- 17 ; 4,1-3 ; 8,2-4
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AUTEUR :
Augustin SOME
Résumé :
L’oppression et la corruption dans l’arène politique sont les seuls vices que Qohéleth analyse en détail dans son livre. Dans huit passages distincts (3,16-17; 4,1-3; 4,13-16; 5,7-8; 7,6-9; 8,1-8; 8,9–9,6; 9,13–10,20), il examine l’utilisation abusive et oppressive du pouvoir politique sur les pauvres, les impuissants et les sans-voix (4,1 ; 9,14). Analysés et comparés, ces passages offrent une vision cohérente sur l’autorité politique et la vie sous cette autorité et que cette étude voudrait présenter, mais sous l’angle de l’oppression et de la corruption. Elle affirme par conséquent que tout exercice du pouvoir politique qui ne respecte pas la dignité humaine n’est pas seulement une aberration, mais un mal oppressif (4,1-2 ; 8,9). Pour parvenir à une vie tranquille et épanouie et à une fin paisible, cette attitude d’oppression politique doit être remplacée par une attitude révérencieuse (8,11-13). En outre, ceux qui perpétuent des systèmes politiques oppressifs doivent tirer des leçons de l’ironie et des énigmes de la vie – rien ni aucune condition présente dans la vie n’est permanente (7,2 ; 10,6-8), car tout est heḇel (transcient, transitoire, temporaire). Enfin, cette étude voudrait par l’analyse de trois textes (Qoh 3,16-17; 4,1-3; 8,2-4) non seulement cerner la conception qohélethienne du pouvoir politique, mais surtout dégager l’attitude idoine à avoir aujourd’hui face à un pouvoir oppresseur, corrompu et corrupteur (8,2-5; 10,20).
Auteurs | Augustin Somé |
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