Le présent article s’intéresse aux rites de passage, plus particulièrement à l’initiation comme phase de croissance et de maturation humaine. L’auteur en dégage les significations anthropologique, sociologique et même théologique. Pour ce faire, il puise aux sources de sa propre culture et de son expérience non sans s’appuyer sur les écrits du théologien congolais Oscar Bimwenyi-Kweshi. En tant que processus, l’initiation africaine s’effectue à travers les différents rites jalonnant la trajectoire existentielle de l’homme africain. Elle commence par la naissance et l’imposition du nom. En effet, cette dernière constitue, pour les hommes avertis, un rite de passage de l’anonymat à l’identification individuelle dans la société. L’initiation n’introduit pas seulement à la compréhension renouvelée de soi et du monde, mais elle se donne aussi comme un instant fondateur, un moment d’institution et d’articulation des significations majeures, constitutives de la culture profonde d’un peuple. C’est en ce sens que l’auteur parle, avec Oscar Bimwenyi-Kweshi, de l’initiation comme lieu topologique, mais aussi comme promontoire à partir duquel un peuple dit son monde et son horizon paradigmatique, comme lieu épistémologique de production du sens, et enfin comme lieu théologique où Dieu rencontre
les mortels.
Rites de passage et significations du bosquet initiatique africain
3250 FCFA
AUTEUR : ALAIN MUTELA KONGO
RESUME
Le présent article s’intéresse aux rites de passage, plus particulièrement à l’initiation comme phase de croissance et de maturation humaine. L’auteur en dégage les significations anthropologique, sociologique et même théologique. Pour ce faire, il puise aux sources de sa propre culture et de son expérience non sans s’appuyer sur les écrits du théologien congolais Oscar Bimwenyi-Kweshi. En tant que processus, l’initiation africaine s’effectue à travers les différents rites jalonnant la trajectoire existentielle de l’homme africain. Elle commence par la naissance et l’imposition du nom. En effet, cette dernière constitue, pour les hommes avertis, un rite de passage de l’anonymat à l’identification individuelle dans la société. L’initiation n’introduit pas seulement à la compréhension renouvelée de soi et du monde, mais elle se donne aussi comme un instant fondateur, un moment d’institution et d’articulation des significations majeures, constitutives de la culture profonde d’un peuple. C’est en ce sens que l’auteur parle, avec Oscar Bimwenyi-Kweshi, de l’initiation comme lieu topologique, mais aussi comme promontoire à partir duquel un peuple dit son monde et son horizon paradigmatique, comme lieu épistémologique de production du sens, et enfin comme lieu théologique où Dieu rencontre
les mortels.
Auteurs | Alain Mutela Kongo |
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Thématiques | RTA |
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