23visiteursont vu ce produit

la métaphore de la peur dans l’expérience de la mort à soi : de la liberté illusoire de l’audace à la liberté effective de la peur​

3250 FCFA

AUTEUR : THERESE SAMAKE

RESUME

Une bonne expérience, jugée à l’échelle de l’opinion publique, paraît paradoxale sous le prisme de la philosophie de Hegel. De quelle
expérience s’agit-il ? De l’expérience de la mort-à-soi pour l’avènement de la liberté. Si dans la logique de la modernité, la liberté est ce qui est essentiel et inhérent à la nature de l’homme, selon le philosopher hégélien, sa réalité s’offre comme une complexité dont il
convient de prendre la mesure. Le mouvement qui précède l’avènement de la liberté concrète, en effet, montre bien que, sous
mode nécessaire, ce qui la fait être est essentiellement la médiation qui s’énonce sous l’angle d’une mort-à-soi. C’est dire que, pour l’individu, l’accès à la vraie liberté advient à condition qu’à lui-même il se donne à connaître, qu’il aille au bout de lui-même. C’est pourquoi la liberté sera vue ici comme ce en quoi se nouent la vie et la mort. Cette conception de la liberté ne manque pas de fondement. La Phénoménologie de l’esprit, à travers la relation dialectique « domination et servitude », nous en fournit une raison fondamentale : Inscrire une réflexion sous cette affirmation n’est pas, l’on espère, céder à une facilité qui se jouerait des commentaires déjà « certifiés »
en procédant simplement à leur reprise, mais plutôt analyser les différentes identités et attitudes des deux consciences devant la mort
dans la dialectique de « domination et servitude » de Hegel. La tâche consiste à aborder la réalité et le sens de la liberté dans les différentes figures que représentent le maître et le serviteur face à la mort. Une telle exigence déplace les questions politiques et sociales pour la simple raison qu’aucune attitude n’est d’avance privilégiée et ne peut
donner la moindre idée de la liberté authentique ou de l’identité libérée : il faut vivre l’expérience de la mort-à-soi. Alors s’impose le
questionnement suivant : si la mort-à-soi est chemin de liberté, laisset- elle une place dynamique à l’identité de l’individu ? L’audace du
dessaisissement de soi n’est-elle pas elle-même le vouloir du maintien de soi, une fuite anticipée devant ce pour quoi l’on paraît dominant ?

Quantité

Une bonne expérience, jugée à l’échelle de l’opinion publique, paraît paradoxale sous le prisme de la philosophie de Hegel. De quelle
expérience s’agit-il ? De l’expérience de la mort-à-soi pour l’avènement de la liberté. Si dans la logique de la modernité, la liberté est ce qui est essentiel et inhérent à la nature de l’homme, selon le philosopher hégélien, sa réalité s’offre comme une complexité dont il
convient de prendre la mesure. Le mouvement qui précède l’avènement de la liberté concrète, en effet, montre bien que, sous
mode nécessaire, ce qui la fait être est essentiellement la médiation qui s’énonce sous l’angle d’une mort-à-soi. C’est dire que, pour l’individu, l’accès à la vraie liberté advient à condition qu’à lui-même il se donne à connaître, qu’il aille au bout de lui-même. C’est pourquoi la liberté sera vue ici comme ce en quoi se nouent la vie et la mort. Cette conception de la liberté ne manque pas de fondement. La Phénoménologie de l’esprit, à travers la relation dialectique « domination et servitude », nous en fournit une raison fondamentale : Inscrire une réflexion sous cette affirmation n’est pas, l’on espère, céder à une facilité qui se jouerait des commentaires déjà « certifiés »
en procédant simplement à leur reprise, mais plutôt analyser les différentes identités et attitudes des deux consciences devant la mort
dans la dialectique de « domination et servitude » de Hegel. La tâche consiste à aborder la réalité et le sens de la liberté dans les différentes figures que représentent le maître et le serviteur face à la mort. Une telle exigence déplace les questions politiques et sociales pour la simple raison qu’aucune attitude n’est d’avance privilégiée et ne peut
donner la moindre idée de la liberté authentique ou de l’identité libérée : il faut vivre l’expérience de la mort-à-soi. Alors s’impose le
questionnement suivant : si la mort-à-soi est chemin de liberté, laisset- elle une place dynamique à l’identité de l’individu ? L’audace du
dessaisissement de soi n’est-elle pas elle-même le vouloir du maintien de soi, une fuite anticipée devant ce pour quoi l’on paraît dominant ?

Auteurs

Thérèse Samaké

Thématiques

Philosophie

Avis

Il n'y a pas encore d'avis.

Soyez le premier à donner votre avis sur "la métaphore de la peur dans l’expérience de la mort à soi : de la liberté illusoire de l’audace à la liberté effective de la peur​"

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *